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Le Roi Lion 4, La Guerre des Clans
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A bientôt j'espère ! ♫
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Incarnez un lion, un guépard ou une hyène et intégrez un clan. Le Roi de la Terre des Lions, Kovu, est menacé par les clans ennemis. Saurez-vous aider Kovu ? Où à l'inverse essayerez-vous de devenir à votre tour roi de la Terre des Lions ?
 
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 Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah]

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Mateso
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Mateso


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Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] Empty
MessageSujet: Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah]   Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] EmptySam 1 Mar - 0:39

  Il fait chaud aujourd'hui. Les rayons du soleil m'aveuglent dès le petit matin. Je me lève péniblement, décoinçant de ce fait mes articulations endormies. Il est tant d'aller se promener, jeune prince, l'heure n'est pas à la paresse.
  Je m'étire doucement, afin d'éviter tout faux mouvement possible de me gêner et me mets en marche. J'admire les paysages qui défilent sous mes yeux tandis que je trottine dans la nature sauvage et silencieuse. Je suis discret. Mes pattes se décollent du sol comme si elles allaient s'envoler pour ne plus revenir, comme si elles étaient plus légères encore que la plume d'un oiseau.
  Je ne prend pas vraiment le temps de calculer ce qui m'entoure. Je veux juste avancer. Je veux explorer, faire une ronde, me rendre utile. C'est cela oui, me rendre utile.


  Dans ma tête, une mélodie se répète à l'infinie. J'aime chanter. Inventer des musiques pour moi seul. Certaines expriment la joie, d'autres la tristesse. Beaucoup aussi, parlent d'une déprime qui s'empare de moi sans me lâcher. Je compare bien souvent ces dépressions longues mais passagères à la main de la mort. Elle t'attrape, te torture et tu ne sais pas ce qu'il résultera de toi au final.   Pourquoi je déprime ? Simple. Très simple. Honnêtement, si vous vouliez me poser cette question pour m'embêter ou me faire perdre du temps, c'est perdu. Eh bien, c'est tout simplement parce que je ne me sens pas compris. Certes, j'ai hâte de monter sur le trône, mais lorsque je regarde mes comparses, mes congénères, mes camarades de la même espèce, que je prends la peine de les écouter, ce n'est que pour parler des responsabilités.

Tantôt mon père déjà. Quand je lui échappe, à lui et à ses leçons que je trouve sans intérêt, c'est pour être interpellé par quelqu'un d'autre. Cela encore, ne me dérangerait pas plus que ça. Mais, le sujet de conversation reste l'abdication future.    
  De plus, je me demande bien souvent si les autres lions ne me respectent pas uniquement parce que plus tard, je serai leur roi. Portent-ils un masque en ma présence, dans l'unique but de dissimuler leur personnalité, parce qu'ils pensent que je n'aimerai pas ce qui a fait d'eux ce qu'ils sont vraiment ? C'est affreux parce que cela voudrait dire qu'ils passeraient leur temps à me mentir pour s'attirer ma sympathie et ma reconnaissance. A chaque fois que mon interlocuteur ou mon interlocutrice me parle, je me pose ces questions. Je sais qui est au courant de mon titre et qui ne l'est pas, et croyez-moi ou non, la conversation et plus ouverte et plus détendue avec les lions qui ne savent pas qui je suis. C'est pour cela qu'au grand désespoir de mon père, j'aime aller me promener et rencontrer de nouveaux amis, d'autres lions.

Je veux que l'on me respecte et que l'on m'aime parce qu'on pense que je le mérite. J'aimerais que ces lions se disent que je suis de ceux que l'on peut tenir en haute estime. Au lieu de ça, ils considèrent juste qu'uniquement parce que je suis né dans une famille que je n'ai pas choisie, je dois être abordé d'une manière bien précise, qu'il faut employer un langage spécifique des grands rois... Ils se sentent obligés de m'aimer, et c'est quelque chose que je désapprouve.... Mais lorsqu'on est un prince, on est tenu à conserver en soi beaucoup de sujets qu'on voudrait voir exposés à la lumière.
 

 Tout est tranquille. Je discerne au loin la silhouette d'un arbre. Un grand et imposant arbre qui a choisis cet endroit précis pour planter ses racines dans la terre qui apparemment, est fertile. Il me gratifie de son ombre si régulièrement qu'à mes yeux, c'est un ami en or... Mais avant tout fait d'écorce bien sur. Quel sens de l'humour.
  Je vais donc sous l'arbre d'un pas nonchalant, comme à ma grande habitude. La routine se répète. Je suis sa proie. En proie à la routine. C'est une bien triste constatation. Je m'allonge, ou plutôt je me laisse lourdement tomber plus précisément et je soupire péniblement. Je pense à ces fauves que je maudis. Il y a ceux qui rient, qui osent plaisanter sur mon titre en me demandant si oui ou non, j'ai une compagne, si quand je serai roi, je gouvernerai avec le même esprit critique mais juste et libre. Il y a aussi ceux – et ceux-là sont très nombreux - qui se laissent intimider par le simple fait de me voir et se tassent. Ils glapissent juste d'une voix à peine audible un « bonjour majesté » en me regardant de leur grands yeux. Leurs gestes sont rendus maladroits par la nervosité que leur inflige ma simple présence...

  Un jour, je voulais jouer avec un petit lionceau. Sa mère le regardait, une étincelle de terreur dans les yeux, comme si – et je pense que ce fut le cas – elle craignait que sa progéniture ne fasse quelque chose d’inappropriée en vue du prince de Lowland. Nous avons joués à nous bousculer gentiment. Le jeu était amical et sans prise de tête. Nous rigolions bien et je me rappelle avoir éprouvé de l'admiration pour ce petit qui se fichait bien de qui je pouvais être. Il m'avait proposé de m'amuser avec lui, et j'avais accepté avec un réel plaisir. Mais alors que nous nous bousculions comme le demandaient les règles du jeu, il me plaqua au sol tout content d'avoir remporté cette manche. Et sa mère se leva, paniquée. Elle l'attrapa par la peau du cou et le dégagea à la vitesse de l'éclair. Elle le lâcha à quelques centimètres du sol et le réprimanda :

- Doucement mon enfant ! C'est le prince Mateso ! Le prince lui-même ! Si tu ne sais pas te tenir correctement en présence de Sa Majestée, tu restes à l'écart. Cela ne se fait pas de faire perdre le futur roi !

  J'avais toussoté pour symboliser que j'étais tout de même là. Cette manie qu'ont les grands parfois de parler de vous à la troisième personne alors que vous êtes à côté et qu'ils en sont conscients... J'avais demandé :

- Comment pourrai-je devenir un grand roi si je ne sais pas me battre ?
- Mais vous êtes un maître dans l'art du combat !, s'exclama-t-elle...
- Ce n'était qu'un jeu... S'il me laisse gagner, je ne prendrai aucun plaisir à jouer...

  La jeune lionne me regarda d'un air bien curieux. Elle venait de comprendre qu'un lionceau l'avait envoyé sur les roses, et les épines venaient de lui piquer douloureusement l'arrière-train. A cette pensée certes peu sympathique, je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire, que je rendis sage afin de le faire passer pour un sourire d'enfant modèle.

- Sire, vous êtes si perspicace !

  Je voulu me frapper la tête de la patte. Je m'étais retiré après avoir mis fin à la conversation d'une manière convenable.

  Voila, ces souvenirs me revenaient en tête en ce jour chaud et mon moral descendit au plus bas. J'étais triste. Triste de ne pas être apprécié à ma juste valeur. On n'aimait pas mon âme, mon aura... On aimait la famille dans laquelle j'étais né et cette naissance qui faisait de moi un fauve spécial, pourtant normal parmi tant d'autres... Je soupirai de nouveau, posai ma tête sur mes pattes en fermant les paupières, et me reposai ainsi, sans pour autant m'assoupir. Cela dura bien jusqu'au soir. J'attendais le soir. C'est généralement là qu'il fait plus frais. Les températures chutent et c'est plus agréable pour moi de me promener lorsqu'une brise fraiche joue avec mon pelage couleur soleil.
 

*
« Pars à l'assaut de la nuit, là où se cachent les bêtes nocturnes qui t'épient
Ta patte soulève un nuage de poussière, avant de percuter une silhouette singulière
 »



  La nuit. La nuit et son ambiance apaisante, relaxante... La nuit et ses animaux qui me regardent à travers les épais feuillages des arbres, à travers les hautes herbes des buissons. Mon moment préféré. J'avance, le regard droit devant, distinguant les formes et le chemin si cher à mon cœur que milles papillons de couleurs. Que j'aimerais partager ces instant avec une jeune lionne, amie ou compagne fidèle. Mon cœur se serre. Des larmes me montent aux yeux, les inondant. Je ne saurais dire pourquoi mais j'ai envie de pleurer... C'est presque humoristique de penser qu'une pluie de tristesse pourrait ruisseler de mes yeux bleus océans. Mais il faut croire que lors de tempête, la rivière sort parfois de son lit...
  Je ne pense même plus. Je me vide l'esprit. De toute manière, quand je pense, ce sont des idées noires qui me traversent l'esprit.

A croire que j'aime me faire du mal, me torturer jusqu'à plus possible alors que je ne peux déjà presque plus endurer ce que je supporte. Mon quotidien. Mon quotidien si lassant, dépressif. Un quotidien qui se répète au rythme sans entrain d'une vie passée à se demander pourquoi je suis né dans cette famille. Je les aime, mais pourquoi diable a-t-il fallu que je sois prince ? Encore une fois bien sur, ce n'est pas mon titre qui me dérange, c'est l'impact presque dangereux qu'il a sur le caractère des autres, sur leur façon d'être avec moi. Personnellement, je suis sur que lorsque je serai roi, je serai plus proche de mon peuple et la première chose que je ferai sera d'abolir tout mensonge, de se montrer tel que l'on est.
  J'entends le chant des cigales. Un oiseau s'envole précipitamment et maladroitement. Je l'ai effrayé. Je souris.

Je souris à travers les larmes qui coulent sans que je ne m'en rende compte. Pourquoi ? Pourquoi je pleure ? Parce que je souffre. Les larmes sont le symbole visible d'une souffrance cachée. Mais je ne suis pas malheureux ! Je ne comprends pas ce qui ne va pas. Ou plutôt, je refuse de l'admettre mais... J'ai besoin de quelqu'un. J'ai besoin d'un ami, d'une amie, d'une compagne pour me soutenir, m'épauler, me relever si je tombe. Quelqu'un qui me prête son épaule pour pleurer, ses mots pour me réconforter, sa chaleur pour me réchauffer... Quelqu'un à qui me confier... Mais je n'ai personne et la solitude est parfois bien désagréable. En particulier lorsque l'on regarde le peuple que l'on sera amené à diriger plus tard. Eux s'amusent, eux sont ensemble...


Mais pas moi.



Mieux vaudrait mourir quelquefois. J'y songe rarement, mais quand j'y pense, l'envie est là. Plus tenaillante encore que la faim qui vous transperce l'estomac, plus douloureuse encore que les griffes qui arrachent lentement votre peau, plus attirante que milles et une promesses charnellement délirantes... Je deviens fou dans ces moments là. Les souvenirs, les pensées, la douleur et la tristesse. Ce mal être constant qui n'est divulgué à personne et qui me ronge et perdure au fond de mon âme... Il me dévore, me consume, et avant que je ne puisse faire quelque chose, il est trop tard. Il sera bientôt trop tard. Mais souvent, on prétend que la nuit porte conseil. Je prie pour que les gardiens de cette nuit sereine me disent quoi faire... Ou mieux peut-être. Je prie.

Je demande aux grands rois du passé de me faire rencontrer quelqu'un de bien, ou de se débarrasser de moi. C'est navrant à dire comme ça, mais de temps en temps me vient l'envie folle de tomber sans fin.
 J'ai parlé de tomber ? Je suis servis. Voila que, dans un moment d'inattention, je glisse et m'écroule, tête en avant. Il m'est alors imposé une série de roulades en descente. Est-ce que cela va seulement s'arrêter un jour ? Ah oui. Je chute violemment contre le sol. Ou plutôt, contre quelque chose que je crois être le sol. Mais je sens sous moi une chaleur, un souffle, une vie. Non seulement je suis tombé, mais en plus, sur quelqu'un qui passait par là. Je me relève en hâte tout en cherchant à aider la présence qui se trouve près de moi. J'interroge d'une voix que je ne contrôle pas et qui s'avère être comiquement précipitée :

- Vous allez bien !? Oh mon Dieu je suis navré... Sincèrement je... Je... Je peux vous aider à vous relever ? Excusez-moi, j'avais l'esprit ailleurs ce soir. J'aurais du chuter quelques mètres plus loin, au moins, je n'aurais dérangé personne...

Mais alors que je la regarde, ma voix se bloque. Non seulement elle ne me connait pas, mais en plus elle est sublime. Je me rappelle une des règles que l'on m'a enseignée. Elle disait qu'il fallait toujours regarder la personne à qui l'on parle droit dans les yeux.



  Alors je pose mon regard bleuté dans le sien d'un vert sauvage et indomptable...
Et j'en viens à me demander si notre rencontre n'est pas un signe du destin.


Dernière édition par Mateso le Sam 1 Mar - 14:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah]   Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] EmptySam 1 Mar - 13:40



Tombe moi sur la tête, je dirais rien ♪

« Feat Mateso-alias le bel inconnu- En Lowlande »





Lorsque tu t’étais réveillée ce matin, tu n’étais pas de bonne humeur. En même temps, tu avais mal dormi cette nuit, tu avais fait de nombreux cauchemars, enfin plutôt un cauchemar qui revenait tout le temps : tu rêvais que ton père venait te chercher et te tuer. Toute menue comme tu étais, tu mourrais à chaque rêve avant de te réveiller en sursaut. Tu avais même fini par ne plus vouloir dormir tellement tu avais peur de recommencer le rêve. Alors que le soleil venait à peine de lever le bout de son nez, tu te levas et commenças à faire ta toilette. Ton pelage était tout brouillon, tu passas ta langue râpeuse pour l’aplatir. Une fois toute prête, tu décidas de vite partir de camps car ta tante Wawindaji voulait absolument te trouver quelqu’un et te présenter des lions. Tu t’en fichais royalement de ce qu’elle voulait, tu voulais être libre, et pouvoir vivre sans forcément avoir un lion aux pattes. Plus tu pensais à ta tante, plus tu étais en train de t’énerver. Tu te dis que le bon air matinal te ferais surement du bien. Enervée contre tous, tu partis du camp aussi vite qu’une ombre avant que quelqu’un te pose une question.
Tu étais toute menue, toute petite, tu détestais cette taille qui te rendait faible, tu détestais les arbres de cette jungle qui te le rappelaient. En fait, aujourd’hui tu détestes tout, tu te détestes. Incroyable, tu étais dans une rogne incroyable, le feu te montait aux joues et tes mouvements étaient de plus en plus rapide tu avais besoin de te défouler sur quelque chose. Tu te tournas face à un arbre et grattas férocement l’écorce mettant toute ta colère accumulée dans ce pauvre arbre. Au bout d’une demi-heure, tu fus épuisée et tu marchas tranquillement tête basse. Tu te fis un petit coin confortable avec la mousse des arbres et dormit toute l’après midi dans la mousse. Lorsque tu te réveillas, tu marchas longuement tête basse ruminant cette journée. Tu ne te rendis pas compte tout de suite que tu avais quitté tes territoires. Au bout d’une heure, tu commençais à chauffer, ta fourrure brune absorbait la chaleur et le soleil commençait à te bruler. Ta langue était sèche et ta gorge tu brulais, tu avais vraiment soif. Tu levas la tête et regarda enfin autour de toi. Tu n’étais plus sur tes terres !
Tu étais sur les terres des Lowlanders ! Tu pouvais te faire tuer, tu étais nulle en combat et si une sentinelle te voyait, tu étais cuite. Le paysage était très joli, tu étais dans une immense plaine, il y avait de l’herbe en masse, mais de hautes herbes. On te voyait à peine due à ta petite taille. Tu regardas autour de toi toute paniquée. Il n’y avait personne, les bouffées de panique qui s’échappaient de toi, te donnait encore plus chaud. Tu avais trop soif, il fallait boire, il fallait trouver une source d’eau, il devait bien en avoir une dans cette plaine herbeuse. Tu longeas une falaise pour éviter de te faire repérer. Soudain quelque chose atterrit sur toi. Tu couinas de douleur, tu fus assommer pendant quelques secondes sous le choc. Tu te relevas et t’ébrouas. Tu regardas qu’est ce qui était tombé du ciel direction ta tête. C’était un lion ! Un Lowlanders en plus. Tu paniquas, t’avait-il repérer ? Allait-il te tuer ? Soudain il ouvrit la bouche, allait-il te mordre, t’attaquer ? Non contre toute attente, il ne fit rien de tout ça, il s’excusa de façon saccadée :

- Vous allez bien !? Oh mon Dieu je suis navré... Sincèrement je... Je... Je peux vous aider à vous relever ? Excusez-moi, j'avais l'esprit ailleurs ce soir. J'aurais du chuter quelques mètres plus loin, au moins, je n'aurais dérangé personne...

Il pouvait toujours s’excuser autant qu’il voulait, tu le détestais déjà tu détestais cette journée. Tu lui répondis pleine de rage :

« Vous pouvez vous excuser, je m’en fiche royalement ! Laissez-moi tranquille ! »

Dans tes yeux, on pouvait lire toute la haine du monde, tu détestais les inconnus et encore plus celui là, il était assez grand par rapport à toi, il avait un pelage clair et sa crinière était marron. Il te regardait dans les yeux, il avait des yeux couleurs océans, des yeux glacés qui montrait à la fois son inquiétude mais il y avait plus derrière ce regard inquiet, il y avait quelque chose d’autre, mais tu ne savais pas quoi. De toute façon tu t’en fichais royalement. Tu lui tournas le dos et t’éloigna de lui au trot. Ton sang bouillonnait, tout bouillonnait à l’intérieur de toi. Le sang battait dans tes tempes. Tu avais mal à la tête, due à cette chute de l’inconnu sur toi. Tu voulais juste trouver de l’eau et partir, surtout que le soleil était en train de se coucher. Le ciel devenait oranger et la lune n’allait pas tarder à pointer son nez. Il fallait que tu partes de leur territoire avant la nuit.


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Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] Empty
MessageSujet: Re: Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah]   Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] EmptySam 1 Mar - 14:24

  Elle était belle. Ce n'était pas une question, pas une théorie, une constatation. Elle se releva. Tandis que je m'attendais à un minimum de respect comme j'en avais toujours eu, comme on en avait toujours manifesté à mon égard, je me pris une violente gifle imaginaire en percutant qu'elle était en train de m'aboyer dessus. Aboyer, ce mot est si mal employé. Ce sont les canins qui aboient, néanmoins, elle me cracha à la figure que je pouvais m'excuser autant que je le voulais, elle s'en fichait et désirait qu'on la laisse tranquille. A cela, je répondis d'une voix douce et claire :

- Je m'excuserai un million de fois si cela pouvait seulement rattraper la faute qu'à été la mienne de salir votre pelage.

 J'inclinai la tête. Je m'en voulais de l'avoir fait tomber. Ou plutôt, je m'en voulais qu'elle eut été là pour amortir ma chute. J'aurai pu espérer l'espace d'un instant m'ouvrir le crâne sur un rocher... Au lieu de ça, voilà pas que je m'écroule sur une femelle superbe, qui m'en veut – et qui pourrait le lui reprocher – de l'avoir dérangée.
 Elle s'était relevée et m'avait tournée le dos. Le déplacement d'air amena son odeur à mes narines et je humai cette délicate effluve de senteur que fut la sienne. En moins de temps qu'il n'en faut pour cligner des yeux, mon esprit s'était déjà égaré dans les abîmes d'un monde inconnu et pourtant merveilleux...

 J'observai, elle était plus petite que moi, mais si mignonne... Soudain, une particularité dans son odeur me frappa comme la foudre : elle n'était pas Lowlander. J'aurais du m'en douter plus tôt puisqu'elle ne me connaissait pas... Quelle chance ! Enfin... Quelle poisse plutôt. Elle était en danger ici et visiblement, elle n'appréciait pas ma compagnie. J'étais pourtant l'un des seuls sur qui elle pourrait compter pour l'escorter en toute sécurité. Je devais tenter l'expérience. Si une sentinelle la trouvait, je n'ose même pas imaginer ce qu'elle lui ferait. Elle l'agresserait surement, l'attaquerait probablement, et il en résulterait que l'image et la réputation de notre clan serait souillée.

 Cette jeune lionne me détesterait parce que je viendrais de ce clan, parce que j'étais né dans ce clan... Et le manège recommencerait... La vérité était là, je ne voulais pas qu'elle me déteste.
  Je ne sais quel sentiment m'avait poussé à avancer, mais je m'étais élancé à sa suite. Il fallait que je rattrape cette jolie féline, avant qu'une sentinelle ne l'a découvre. Je songeai à la journée chaude que nous avions dû supporter. Peut-être s'était-elle tout simplement égarée en cherchant un peu d'eau pour se rafraichir... C'était plausible. Ou peut-être rêvait-elle également, comme moi lors de ma descente en roulé-boulé forcée...


 J'amorçai un détour. Je détestais être pisté, et sans doute, elle aussi. Je courrai aussi vite que mes robustes pattes me le permettaient. Je poursuivais cette chimère pourtant bien réelle sans même comprendre quelle folie s'emparait de moi... Heureusement, les entrainements que je subissais de la part de mon père pour améliorer mon attaque, mon esquive, mon endurance et la course folle sur toutes sortes de terrains plus ou moins hostiles étaient, à cet instant, un avantage. Je du me résoudre à l'admettre et à me féliciter d'avoir mis tout mon cœur dans ces épreuves intensives. En quelques rapides et souples foulées, je l'avais dépassée de très loin et ma discrétion légendaire ferait en sorte qu'elle ne m'entende pas courir. Je marchai maintenant pour aller à sa rencontre, et il ne me fallu pas longtemps pour me retrouver à nouveau devant elle.

 Je me tassai légèrement un peu penaud. Néanmoins, je me tenais toujours tellement droit et fier que le fait de me rapetisser en fus presque imperceptible. J'entamai d'une voix à la fois timide mais parfaitement audible et claire :

- Excusez-moi. C'est moi, le lion de tout à l'heure. Non pas que j'ai de mauvaises intentions mais... Mais votre présence me rend curieux et inquiet. Oui, je suis inquiet pour vous. Si une sentinelle vous trouvait là, vous risqueriez quelques dommages... Je me propose de vous escorter. Je suis l'un des seuls rares lions qu'elles n'oseront pas contredire. Vous cherchiez quelqu'un ou quelque chose en particulier ?

 J'attendis un moment, gravant chaque instant dans ma mémoire. Chaque poil de son pelage que le vent soulevait, je le mémorisais. La couleur de ses yeux, sa beauté indéniable, son parfum envoutant. N'y tenant plus, je posai la question qui était sur mes babines depuis, me semble-t-il, une éternité :

- Pourrai-je un jour avoir l'honneur de connaitre votre nom ? Je suis sur qu'il est aussi doux que votre parfum. Pour ma part, je me présente, je me nomme Mateso.

  Je ne lui dévoilerai pas mon identité, du moins, pas maintenant. Elle me traitait comme elle traitait les autres, et cela me convenait parfaitement. Je m'inclinai de nouveau, lui offrant l'une de mes révérences les plus soignées, une des plus respectables. Une révérence de prince... Et c'était bien ce que j'étais, le prince de Lowland.
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MessageSujet: Re: Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah]   Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] EmptySam 1 Mar - 16:00



De l'eau ♪

« Feat Mateso-alias le bel inconnu- En Lowlande »





Tu tremblais de rage, de peur. Tu étais complètement perdue, tu venais de remballer un Lowlanders, alors qu'il était sur son territoire. Tu regardais autour de toi cherchant absolument de l'eau, il te fallait de l'eau. Tu ne te sentais vraiment pas bien. De moins en moins bien, le stress et la panique bouffait toute ton énergie. Tu espérais que l'inconnu l'est bien pris. Mais où était cette foutue source d'eau ! Tu te raclas la gorge et avala de salive, tu espérais que ta soif passerait un petit peu. Le ciel était maintenant rose et la lune commençait à pointer le bout de son nez. Dans la jungle, la température tombait la nuit, mais dans ce désert la chaleur était bien conservée par rapport où tu habitais. Au loin, un truc brillait, mais à cause de ces herbes trop grandes, tu ne voyais pas bien. Alors tes muscles se crispèrent, tu te contractas et sautas en l’air. Là-bas, à une centaine de mètres environ la lune se reflétait sur le sol. Oui nous comme toi avions deviné de l’eau ! Ta source de jouvence, lorsqu’elle était apparue sous tes yeux, ta soif déchirait encore plus tes entrailles, ta langue avait l’air encore plus sèche, ta gorge aussi. Tu commenças à courir oubliant l’inconnu et ta mauvaise humeur, n’ayant qu’en tête l’objectif.

Soudain qui apparait devant toi et qui stoppa ta course ? Oui c’était lui, l’inconnu le retour ! Tu te stoppas net et tu t’assis devant lui. Tu poussas un profond soupir agacée et assoiffée. Néanmoins, tu étais surprise et un peu effrayée, il avait réussi à se rapprocher de toi sans que tu l’entendes. De quoi d’autre, il était capable ? Tu frissonnas légèrement devant l’étranger aux yeux glaces. Tu n’avais pas pris le temps de vraiment le regarder tout à l’heure mais c’est vrai qu’il est élégant, pour ne pas dire beau car tu n’aimais pas ce mot. Il déclara d’une voix claire et forte :

- Excusez-moi. C'est moi, le lion de tout à l'heure. Non pas que j'ai de mauvaises intentions mais... Mais votre présence me rend curieux et inquiet. Oui, je suis inquiet pour vous. Si une sentinelle vous trouvait là, vous risqueriez quelques dommages... Je me propose de vous escorter. Je suis l'un des seuls rares lions qu'elles n'oseront pas contredire. Vous cherchiez quelqu'un ou quelque chose en particulier ?

Non sans blague, il était le lion de tout à l’heure ! Tu étais plus qu’agacée, mais pour qu’il se prenait ou qui était-il ? Tu n’avais besoin de l’aide de personne et encore moins de lui. Il te regardait toujours dans les yeux, s’était tellement perturbant… Tu baissas les yeux et regardas le sol, tu n’aimais pas regarder trop longtemps les gens dans les yeux. Ne te lâchant il reprit :

- Pourrai-je un jour avoir l'honneur de connaitre votre nom ? Je suis sur qu'il est aussi doux que votre parfum. Pour ma part, je me présente, je me nomme Mateso.

Mais il est fou ! Tu en avais plus que marre de son petit jeu, voilà maintenant qu’il s’inclinait. Est-ce que ça l’amusait ? Est-ce qu’il se fichait de toi ? La source d’eau était là derrière lui, et il me demandait ton prénom ! C’en était trop pour toi, tu avais soif, tu en avais marre, et il ne te lâchait pas, tu lui crachas au visage :

« J’ai pas besoin de toi, merci ! Et mon nom, tu peux toujours crever pour l’avoir Ma-te-so. Tu vois, je cherche juste de l’eau et ensuite, je compte bine rejoindre mon camp et j’espère ne plus jamais… JAMAIS te voir ! »

Tu avais peut être été un peu dure, mais la colère accumulée c’était enfin vidée, tu te sentais légère. Ca t’avait fait du bien. Tu souris, tu ne sais pas pourquoi, contourna le mâle en lançant un regard mi furieux, mi désolé et courut jusqu’à l’eau. Les décors était tellement magnifique, le ciel devenu presque totalement bleu nuit se reflétait, ainsi que la lune qui envoyait sa magnifique lumière argentée. Tout de suite de bonne humeur, tu te penchas vers l’eau et commenças à boire. L’eau fraiche coulait lentement dans ta bouche, ce liquide incolore, qui n’avait aucun gout était tellement bon. Il était vital, c’était une chose simple que la nature offrait, une chose simple mais qui est toute la vie. Tu t’abreuvas au moins cinq minutes. L’eau t’avait rafraichis, rafraichis les idées. Tu t’en voulais d’avoir agressée le mâle. Il avait l’air sympathique, et puis tu n’étais pas en position de lui hurler dessus. Mais bon, au moins tu allais surement avoir la paix et tu allais pourvoir rentrer chez toi…

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Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] Empty
MessageSujet: Re: Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah]   Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] EmptyLun 3 Mar - 21:29

     Je remarquais qu'elle tremblait. Toutefois, étais-ce de peur ou de rage ? Je ne saurais le dire. Peut-être les deux. Je la saoulais, c'était évident. En même temps, qui pourrait lui en vouloir de me traiter de la sorte ? C'était dans son droit le plus strict. Je venais de lui tomber dessus alors qu'elle n'était pas dans son territoire, je la suivais sans cesse et je ne la lâchais pas. Qui plus est, elle ne me connaissait absolument pas, en dehors de mon nom. Mais le nom n'est qu'un mot que les autres utilisent pour nous appeler. Rien d'autre. Est-ce réellement cela que de connaître quelqu'un ? Non, le nom ne dit pas qui l'on est, mais ce qu'on l'est. Je suis Mateso, le prince de Lowland. Dans cette phrase, que j'utilise pour me présenter, je ne dis pas qui je suis, mais ce que je suis, comment on doit m'appeler et quelle place j'occupe. Ce n'est rien.

  Je voulais savoir qui elle était. Je ne sais pas quelle force en moi me poussait à vouloir être à ses côtés mais j'avais l'ultime impression que si je ne restais pas près d'elle, un malheur allait lui arriver. Et, même si elle me remballait, je ne voulais, pour rien au monde, que quelque chose de regrettable ne lui arrive. Je sentais que je devais la protéger, qu'elle avait besoin de moi au fond d'elle mais qu'elle ne s'en rendait pas encore compte. J'avais la sensation que si j'abandonnais, si je faisais demi-tour, je n'aurais jamais d'occasion de la revoir. Je la perdrais, et ce, pour toujours. Il fallait au moins que je fasse d'elle l'une de mes amies. Je ressentais cette onde, cette particule de sentiment qui me disait, qui me répétait sans cesse qu'elle me comprendrait. J'étais certain, allez savoir comment, que je pouvais me confier à elle.

J'avais envie de tout lui dire, tout s'embrouillait dans mon esprit... J'étais un peu perdu mais je savais quel était mon objectif : il fallait que je lui prouve qu'elle pouvait avoir foi en moi, que je serais là pour elle... Toujours.
  Son regard sembla me transpercer le corps tout entier. Si envoutant... Je me perdais à l'intérieur. J'oubliais tout, seul pour moi comptait son bonheur. Je voulais, pour je ne sais quelle raison, la faire sourire, rire aux éclats... Je voulais lui faire croire en des rêves euphoriques et irréalistes avec moi. Je désirais au plus profond de mon être qu'elle se projette un avenir en ma compagnie. Je ne sais pas ce qui me prenait. Heureusement, les règles de bienséance que j'avais appris me contraignaient à savoir me tenir en toutes circonstances.

  Elle baissa le regard et je m'en voulu. Je m'en voulu de l'avoir perturbé. Elle devait être troublée et je le fus tout autant qu'elle alors je fis de même une fois ma tirade terminée. Je m'inclinai et, lorsque je relevai la tête, je constatai qu'elle avait l'air agacée, irritée. On aurait dit qu'elle allait me trancher la tête. Elle me cracha quelques mots. Mes oreilles s’enivraient de sa voix si délicate. J'écoutais ce qu'elle me disait. Dans son comportement, je voyais bien qu'elle regardait quelque chose derrière moi. Elle sourit... Ce sourire... Moi qui était en train de me demander si je devais abandonner, il était ce qu'il me fallait pour me motiver. Une étincelle d'espoir. Un sourire parfait, délicieux, qui semblait me féliciter et me récompenser de mes efforts. J'étais déterminé de nouveau à lui faire voir ce que j'étais vraiment.

 Je devais d'abord la mettre en confiance, et je savais que ce ne serait pas chose facile. Un défis à relever. J'étais prêt à y mettre tout mon cœur. Je le sentais battre très fort depuis que j'avais vu son sourire...
  Elle se rua vers l'eau et se rafraichit. Ma théorie s’avérait donc juste. Je déclarais d'une voix douce et emplie de respect :

- Je sais ce que vous ressentez. Vous savez, n'importe quel autre aurait abandonné depuis longtemps en vu des paroles dures que vous employez vis-a-vis d'autrui. Néanmoins (je m'assieds), je ne veux pas laisser tomber. Je sais que vous avez besoin d'avoir confiance en quelqu'un. Et... Je voudrais être cette personne. Je ne vous laisserai pas tomber tant vous vous trouverez sur les terres Lowland. Vous risqueriez d'avoir des ennuis... Et, je serais empli de culpabilité s'il vous arrivait quelque chose...

  Je la regardai. Elle était vraiment magnifique et je souhaitais que ses paroles s'adoucissent quelque peu à mon égard. Sa voix était tellement douce, elle berçait mes oreilles. C'était une mélodie si agréable... Plus relaxante encore que toutes les musiques que j'aurais pu inventer, même en plusieurs vies... Je baissai la tête et sentis le rouge me monter aux joues. Ma patte avant droite effectuait de petits cercles dans la terre. Dune voix timide en bégayant légèrement, je déclarai :

- V-Vous savez je... J-Je vous... Je vous trouve magnifique...
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MessageSujet: Re: Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah]   Donner l'amour à celui qui cherche l'amitié, c'est offrir du pain à qui meurt de soif. [PV Uswah] EmptyMar 4 Mar - 7:40



Premier contact ♪

« Feat Mateso-alias le bel inconnu- En Lowlande »






Enfin hydratée, tu pensais calmement. Cet étranger avec quelque chose quelque chose qui te poussait à lui faire confiance... Mais tu avais retenu la leçon une fois, tu ne te ferais pas voir deux fois... Malgré toi tu le cherchais du regard... Même s'il était un petit agaçant, il faut dire que tu aimerais qu'il t'aide maintenant à retrouver ton chemin. Puis tu avais tout simplement envie de le revoir, mais tu es trop orgueilleuse pour l'avouer... Il n'y avait plus personne, la où vous étiez tout à l'heure, plus aucun félin. Tu souris, enfin tranquille... Enfin tu étais un peu déçue, au fond de toi, tu voulais qu'il revienne te parler. Sa voix était douce, agréable étonnante pour un mâle. Enfin bon pour l'instant, tu ne voulais pas admettre que tu avais bien sa compagnie... Maintenant perdue dans les terres de Lowlande, seule dans le noir... Tu allais t'amuser pour retrouver ton chemin. Tu souris, l'ironie du sort... Le destin réservait bien des surprises. C'était marrant quand tu y pensais, il avait des manies ce Mateso. Il parlait vraiment avec un langage soutenu et cet révérence était étonnante. Arf! Tes pensées étaient encore revenues sur cette boule de poil. Cette boule de poil ! Tu pouffas de rire, entre toi et lui c'était toi la boule de poil.

Soudain il apparu juste à côté de toi. Depuis combien temps était il la ? T'avait il entendu rire ? Apparemment non... Il entama une longue tirade. Il ne se décourageait pas. Il ne l'avait pas remarqué, toi non plus, mais lorsque tu l'avais vu un mince sourire s'était dessiné sur tes lèvres. Ta bouée de sauvetage était devant toi, revenu de tu ne sais où. Le discours du mâle te perturba. Il avait parler de confiance, il voulait que tu lui fasses confiance .., tu avais peur du résultat, tu avais peur d'être déçue, tu avais peur que ça se passe comme lorsque tu étais petite... Tu ne voulais pas souffrir à nouveau à cause de quelqu'un que tu ne connaissais pas. Tu ne savais pas quoi faire. Tu étais partagée. Il avait l'air si sincère, mais ne te trompais tu pas? Ce qui se remuait doucement au fond de toi te poussait à lui faire confiance. Mais ton esprit traumatisé et qui avait du mal à accorder la confiances, te disait de ne pas trop l'accorder. Mais il acheva ton esprit d'un coup d'épée royal de sincérité. Arrivant de nulle part, une phrase timide sortie de sa bouche. Une phrase aussi inattendu que sincère te frappa de plein fouet. Le mâle regardait le sol comme toi quelques minutes plutôt. Ces paroles te touchèrent sans que tu le veuilles sans même que tu t'en rendes compte tout de suite.

Mal à l'aise également, tu baissas le regard par terre. Tu regardais sa patte faire des petits ronds dans la terre. Le bruit, le mouvement te stressait, tu voulais qu'il arrête mais tu ne savais pas comment faire. Alors d'un geste instinctif d'agacement, tu poussais gentiment sa patte pour qu'il arrête. Étonnée par ce contact pas vraiment prévu, tu fis un bond en arrière et rougis légèrement. Tu n'aimais pas trop le contact en général mais avec un étranger encore moins. Essayant s'aligner trois mots correctement, tu murmuras timidement :

- D-Désolé p-our-r l'accueil... Tu reprends ta respiration, Je-je m-m'appelle Uswah, et tu l-l'as sûrement remarqué, j-je viens d-de la jungle.

Whaou! Tu avais eu du mal à aligner tous les mots correctement, tu étais vrai.ent coincée avec les étrangers, c'était effrayant...

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