Mwanga ~ Nouveau(elle) Venu(e)
Messages : 17 Date d'inscription : 17/11/2013 Age : 24 Localisation : Quelque part où vous ne me trouverez pas !
Feuille de personnage Rang: Relations: Age:
| Sujet: Mwanga, une 'tite bouille en plus ! Mer 12 Mar - 20:39 | |
| Mes infos perso' : - Spoiler:
Sobriquet(s) ( surnoms ) : Mwangou, Mangue, Petite, et dégage-de-là-tu-me-saoules. On me dis souvent le dernier ^^
Mes ami(e)s : Kibuwa ^^
Mes rivaux(ales) : Je n'ai que des amis.
Evenements importants dans ma vie :
Ma dernière bagarre avec Rori. La dernière bataille de Papa. Les derniers mots de Maman. Ma rencontre avec Kibuwa.
Mon histoire :
- Spoiler:
Vous voulez connaître mon histoire ? Et bien elle n’est pas très intéressante au début. J’ai fait comme tous les lionceaux, j’ai tété, j’ai dormi, j’ai dormi et j’ai tété. Mais quand Papa et Maman m’ont autorisés à sortir, là c’était beaucoup mieux ! J’ai pu courir après des trucs qui volaient et ils étaient de toutes les couleurs ! Maman m’a dit que c’était des papillons. J’ai couru après des trucs plus gros qui s’appelait des souris. Papa m’en a fait goûter une, une fois et ben ce n’était pas bon ! C’était tout gluant. Et quand Maman a vu ça elle a disputé Papa parce qu’il me donnait à manger de la ‘‘viande’’ et que c’était pas bon pour mon âge. Comment ça mon âge ! Je ne suis pas un bébé ! Pour la peine je boude !
Bon il faut que je finisse l’histoire quand même, mais je suis vraiment vexée !
Peu à peu j’ai eu le droit de partir un peu loin toute seule et j’ai commencé à visité Pridland et j’ai fais la connaissance de Rori et de Sienna, Ils sont frère et sœur. Ils se ressemblent beaucoup, mais Rori est très dynamique, bagarreur et impulsif. Sienna elle, est calme, réfléchie et pondérée. C’est un peu la chef de notre bande de copains, parce que c’est la plus intelligente. Ensemble on faisait les quatre cents coups. On s’éclatait vraiment, on partait jouer un peu partout dans le territoire.Un jour, Sienna est tombée malade, alors Rori et moi on est resté vers elle des jours entiers. Tout le monde s’inquiétait beaucoup, mais Sienna était forte. Peu à peu elle a repris du poil de la bête. Après une semaine elle nous a dit d’aller jouer dehors sans elle. Elle allait bientôt pouvoir ressortir, mais là elle était encore trop faible. On est donc partis jouer et on s’est beaucoup amusé. On a joué à se battre. Et là il est arrivé ce qui scella mon destin ...
Je m’en rappelle comme si c’était hier.
-Tu viens Rori ! -J’arrive ! -Tu es lent ! -C’est pas vrai ! -Si ! -Nan ! Et puis d’abord c’est ceux qui fuient qui courent les plus vite ! Rah tu fuis Mwanga ! -Nan, c’est pas vrai !
Et c’est sur cette simple conversation qu’est partie notre petite bagarre. On avait l’habitude de se battre et généralement c’était moi qui gagnais. Aujourd’hui comme à chaque fois, après s’être mordu à plusieurs reprises, j’ai fini par le plaquer violemment au sol.
Je m’en souviendrais toujours. Il a couiné et sa tête a roulée sur le côté. J’ai eu beau le secouer, le mordre de plus en plus fort il ne bougeait plus. D’abord, je n’ai pas compris et j’ai cru qu’il jouait mais au bout d’une dizaine de minutes il a commencé à sentir la mort, comme les proies que maman ramène et que l’on mange. Comme la souris que Papa m’avait donné. Celle où il s’était fait disputé. A ce moment-là j’ai commencé à avoir peur. Je lui ai hurlé que ce n’était pas drôle, que j’allais le dire à Maman, il n’a pas réagi. De dépit je lui ai griffé un grand coup le visage et sa tête a roulé de l’autre côté. Et là j’ai vu un gros caillou très pointu et tout rouge de sang. A l’arrière de son crâne il y avait un trou et il était un peu enfoncé. Et là j’ai compris. Il n’était plus là, il était comme les proies, celles qui ne bougent plus et que l’on mange. Alors, je suis parti en courant vers ma mère. Je n’ai pas pleuré. Même moi ça m’a étonné. Après coup je pense que je n’avais pas encore réalisé. Maman m’a demandée où était Rori et j’ai dit qu’il était rentré chez lui tout de suite après m’avoir accompagné. Après le coucher de soleil sa maman est arrivée et nous a demandé où il était, ma mère lui a raconté mon mensonge et la mère de Rori est repartit sans rien dire. Elle l’a cherché toute la nuit et je me suis rendu compte que le lendemain que Papa et Maman étaient allés chercher aussi. C’était la mère de Papa qui me gardait. Je n’ai rien fait de la journée. De toute façon la Maman de Papa, et bien elle ne veux jamais jouer avec moi, elle est pas drôle. Papa et Maman sont revenus que le soir sans l’avoir trouvé. Je crois que ce qu’y m’a fait le plus mal c’est que personne n’a songé qu’un instant que j’avais pu mentir et que j’étais rentrée seule. Ils me faisaient tous confiance. Alors, le soir quand Maman est rentrée je l’ai emmené vers le cadavre. Je ne lui ai dit qu’une seule chose qui m’a condamné.
- C’est ma faute Maman, c’est moi qui l’ai tué.
Alors, elle m’a attrapé par la peau du cou et m’a enfermé dans la tanière. Elle en a parlé aux autres lions. Je ne me souviens plus bien ce qu’il s’est passé, j’étais dans un état second. Plusieurs lions sont venus me parler, Maman était à coter et semblait tout écouter d’un air grave, moi je me suis contentée de gronder et de sortir les griffes en me tapissant dans l’ombre. Ils ne comprenaient donc pas que je ne voulais pas les voir ? Au bout d’un moment où les lions parlaient dans le vide, j’ai reconnu la voix de Maman, seule chose qui semblait pouvoir m’atteindre dans l’état où j’étais. Elle avait l’air très en colère. Je reconnaissais dans sa voix les accents furieux comme lorsqu’elle me disputait. Par réflexe je me suis encore plus recroqueviller dans mon coin. Mais bientôt des rugissements ont retentit. Sur le coup, ça m’a fait très peur et j’ai écarquillé grand les yeux et me suis forcée à écouter attentivement.
- Vous n’avez pas le droit ! a rugit Maman. - Nous avons tous les droits et notre décision est prise ! Ecarte toi de là ! a rétorquer l’un des lions qui étaient là.
A ce moment Papa est arrivé. Heureusement car l’espace d’un instant Maman était en mauvaise posture. En face d’elle deux lionnes et un lion tout trois très grand et imposant fixaient Maman d’un air irrité. Papa hésita une seconde et sembla juger la situation, puis d’un pas vif il se rangea au coter de Maman. J’entendais déjà le grondement qu’il allait pousser si un lion s’approchait trop de Maman. Avec Papa, Maman était en sécurité. C’était obligé, c’est bien connu que mon Papa c’est le plus fort ! Non ? Pourtant quand ils ont commencé à se battre, c’est Papa qui a reçu la première blessure. L’autre lion lui a déchiqueté le flan d’un grand coup de croc. Et du sang a giclé jusque sur moi. J’en avais partout sur les pattes et le museau. Maman en a reçu un aussi. Puis les autres lions. Le sang giclait partout. Une lionne s’est écartée en pliant une patte sous elle. Là j’ai cru que Papa et Maman allaient gagner et que tout allait rentrer dans l’ordre. Mais Papa est tombé. Violemment contre le sol. Le lion s’est précipité sur lui et au bout de quelques secondes lui à donner un coup de crocs. Le flan de Papa a arrêté de se soulever et j’ai compris que dans quelques minutes il allait sentir la mort. Maman s’est jeté sur le lion en rugissant. La lionne l’a arrêtée et elle aussi est tombée. J’ai vu que sa gorge était complètement ouverte. J’ai eu très peur. Je me suis levé en gémissant et j’ai voulu m’approcher de Maman. Mais la lionne m’a donné un coup de patte pour m’écarter. Puis elle a parlé à Maman, très vite, Son ton était pressé et sa voix trop dure pour que se soit des mots qui réconfortent. Maman s’est mise a pleuré et a donner des coup de croc dans le vide. Soudain la lionne a haussé le ton et a crier à Maman :
-Prend ta fille et va-t’en ! Je ne veux plus vous revoir toutes les deux !
Le lion derrière a hoché la tête et est allé voir l’autre lionne. Celle-ci s’est mise à lui parler d’une voix faible et le lion a mis fin à ses souffrances. Quand il eut fini une larme coulait le long de son museau. Il s’approcha de moi mais Maman se mis a grogné férocement. Finalement il préféra faire demi-tours. Maman se leva en repoussant la lionne et m’attrapa par la peau du cou. Elle tourna le dos aux lions et commença à partir. Je sentais des gouttes salées me tomber sur le museau. Nous sommes passés devant le clan au petit trot. J’ai vu Sienna de loin. Elle était debout à côté de sa mère et de son père, tous trois me connaissaient depuis que j’étais toute petite pourtant ils nous ont tournés le dos et sont repartis sans un regard en arrière. Nous avons quitté la limite du territoire que je connais. Au bout d’un moment Maman m’a posé par terre. J’ai continué le chemin à patte.
Deux jours que l’on est partit. Suis fatiguée. Maman s’arrête de marcher bien après le coucher du soleil et me réveille avant. La blessure de Maman sent la mort, c’est horrible.
Trois jours. Je tiens plus sur mes pattes. Aujourd’hui Maman m’a disputé parce que je ne voulais plus marcher. Je me souviendrais toujours de ce qu’elle m’a dit :
-Mwanga, il y a deux jours tu pouvais te permettre de faire des caprices parce qu’on avait un clan qui nous protégeait ! Maintenant nous sommes seules, tu ne peux compter sur personne ! Si tu fais un caprice aujourd’hui, ce serra ton dernier ! Aujourd’hui, c’est marche ou crève ! Si tu décides de mourir je ne pourrais rien pour toi ! Alors choisis et ne me retarde plus pour des caprices ! Aujourd'hui ma mère c'était transformée. Jamais elle ne m’avait parlé comme ça. Aujourd'hui j’ai marché.
Trois jours ai soif. Ai faim. En peu plus. Veux dormir.
Quatre jours, aujourd’hui j’ai mangé et j’ai bu, c’était bon. La meilleure chose qui m’est arrivée depuis longtemps. Maman elle ça n’a pas paru lui faire du bien. Depuis deux jours elle semble très fatiguée et sa blessure pue. Elle est purulente et certains mouvements font souffrir Maman. Elle dit qu’on se rapproche. Elle le répète sans s’arrêter. Elle m’inquiète beaucoup.
Cinq jours aujourd’hui elle est tombée, beaucoup. Une fois j’ai cru qu’elle n’allait pas se relever mais si.
Cinquième jours au soir. Je commence vraiment à m’inquiéter. Aujourd’hui pour la première fois on s’est arrêté tôt. Maman respire difficilement. J’ai un mauvais pressentiment.
Cinquième jours dans la nuit ou sixième très tôt le matin. Je sens une présence tout près. Ce n’est pas celle d’un lion. J’entends des ricanements. Ils faut réveiller Maman.
- Maman ? Maman ? Maman !
Elle ne bouge pas, je la touche du bout de la patte, elle est glacée. Elle sent encore plus la mort que ses derniers jours. Je n’en peux plus. J’ai froid. J’ai faim. J’ai soif et j’ai peur ! J’ai besoin de ma Maman ! Je hurle :
- Maman !!
De plus en plus fort, au bout d’un moment je la vois, au clair de la lune, soulevée une paupière. D’un souffle elle me dit :
-Ecoute, ces ricanements que tu entends, ce sont des hyènes. Des être stupides et méchant. (Les ricanements se sont arrêtés. Ils semblent écoutés eux aussi) Je vais mourir ma fille. Et mon seul regret c’est de n’avoir pas pu mieux te protégé. (Elle semble s’arrêtée de respirer et mon cœur à un raté, puis elle reprend encore plus doucement si c’est possible) Ecoute, dans quelques minutes elles vont se jetées sur moi, car je serai morte. Cours. Dans la même direction que tout à l’heure. Tu y es presque. Quelques kilomètres encore. Tu es plus forte que tu ne crois. Tu as été très courageuse, plus que moi même. Maintenant cours, ne regarde pas en arrière. Elles seront trop préoccupées par moi pour qu’elles s’intéressent à toi. Je t'aime ma fille et ton père aussi t'aime...
Son souffle s’arrête. Son flan ne se soulève plus. Je sens une part de moi mourir avec elle. Tout est de ma faute. Le poids de la culpabilité m’étouffe. J’ai du mal à respirer. Puis je sens les souffles de hyènes reprendre. Leurs ricanements aussi, ils font se dresser les poils sur mon échine. Alors je cours. Plus que je n’ai jamais couru. Maman a vu juste elles ne s’occupent pas de moi. Elles sont trop alléchées par toute la viande que représente Maman. Je cours et je me rends compte que cela fait longtemps quand le soleil se lève à l’horizon. La blessure de mon cœur m’a rendu insensible à la douleur des mes pattes. Au hurlement d’agonie de mes muscles, au picotement atroce de mes yeux. Le sol tangue sous mes pattes. Tout à coup mon épaule heurte quelque chose de dure. Je vois le soleil qui est maintenant levé. Très loin derrière moi, des vautours planent dans le ciel. Je sens mes muscles se détendrent peu à peu. Mes yeux piquent autant que je les ouvre ou que je les ferme. Alors je décide de les laissés ouvert. Il me semble que je les ai fermé au bout d’un moment car je ne me souviens plus de la suite de l’histoire. Mais je me souviens avoir beaucoup pleurer, pour la première fois de cette histoire j’ai pleuré. J’avais perdu en quelques jours mes meilleurs amis, mes Mamies, tout mon clan, mon Papa, et maintenant ma Maman, j’étais seule. Si seule. Seule ... seule ...
Là où vous la trouverez (Lien vers ma fiche) :
- Spoiler:
Ma rencontre avec Kibuwa (Lien vers le Rp) :
- Spoiler:
Objectif(s) actuel(s) ( possibilité de le garder secret ) : Découvrir le monde !
Mes empreintes : Age actuel : Lionceau Prochain changement d'âge : Validation le 1 Décembre 2013 Lionceau du 1 Décembre 2013 jusqu'au 1 Avril 2014. Adolescente du 1 Avril 2014 jusqu'au 1 Août 2014. Jeune Adulte du 1 Août 2014 jusqu'au 1 Décembre 2015. Adulte du 1 Décembre 2015 jusqu'au 1 Avril 2015. Adulte mature du 1 Avril jusqu'au 1 Août 2015. Matriarche du 1 Août 2015 jusqu'au 1 Décembre 2016. 1 Décembre 2016 Mort
( Faire un mini résumé de chacun de vos Rps ) Lionceaux : Rp avec Kibuwa. "Ange où es-tu ?" En cours.- Spoiler:
Je vous le résumerai quand il sera fini ! =P
| |
|